mardi, janvier 24, 2006

Back in black (and white)


Il est revenu.
Le Motorcycle Boy est en ville après quelques mois d'absence.
Il voit le monde en noir et blanc et semble étrangement détaché de tout le tumulte alentours.
Son petit frère et ses amis perpétuent la grande époque des bandes et des bagarres le soir venu.
Lui n'y croit plus, il semble fatigué, tout est différent maintenant.
Il parle peu, fume des clopes et voit son père sombrer bouteille après bouteille.
La police ne l'aime pas, mais lui sourit, déjà ailleurs.
Il préfère ignorer la menace et regarder les poissons rouges et bleus.
Il voudrait bien que son petit frère voit lui aussi ces couleurs, qu'il voit autre chose que l'habitude, les bandes, la violence.
Il n'y a qu'une solution pour cela : lui rendre sa liberté, le pousser à partir, à quitter cette ville.
Alors le Motorcycle Boy, déjà immortel, se sacrifie.
Son petit frère comprend alors que plus rien ne le rattache là, qu'il peut partir vers la mer.
Loin.
Ailleurs.

Le Motorcycle Boy sera toujours une légende.


Edit : RIP Chris Penn mardi 24 drôle de coïncidence ....

dimanche, janvier 22, 2006

Sunday cover sunday

C'est un titre pas très brillant, ni inspiré, j'en suis conscient (avec un "t" ou un "s" je ne sais plus..).
Bref c'est dimanche, c'est la déprime, le silence, le vide. On erre dans son appartement, on se cogne aux portes, ça sent la clope froide, faut débarasser le bordel de la veille et demain faut aller bosser...
Drucker veille sur la 2 que le bon peuple de France ne s'égare pas dans des directions inutiles. Aujourd'hui après SARKOZY, c'est Franck DUBOSC, histoire de bien recadrer les choses et de nous montrer c'est qu'est le vrai humour, la bonne déconne convenue.
Pour les autres chaînes c'est simple, c'est soit documentaires animaliers, soit séries américaines au kilomètre.
J'aurais pu parler de religion une fois de plus et signaler à mes amis gothiques et chrétiens qui me lisent de Cambridge qu'ils peuvent eux aussi aller à l'église et assister à un office sur fond de Joy Division et autres Sisters of Mercy. Le bonus c'est qu'après tout ce petit monde (prêtre y compris) va en boite (c'est le mardi soir pas très facile si on bosse le lendemain...).
En farfouillant dans mes favoris je vais plutôt vous inciter à aller . Il s'agit dans blog de covers, où un gus poste régulièrement des reprises, écoutables facilement dans la semaine qui suit (après pour des questions de droit cela n'est plus possible). On trouve de tout, dans tous les styles, par n'importe qui et surtout n'importe comment.
Enjoy !!



jeudi, janvier 19, 2006

On vous appellera...

Si certains d'entre vous ne savent pas (plus ??) quoi faire de leurs vies,
Si certains d'entre vous ne se sentent pas à l'aise dans leur actuel job, ou au sein de leur entreprise,
Si certains d'entre vous s'ennuient dans leur petite routine et envisagent de voir du pays, d'autres choses,
Si certains d'entre vous, après des années de débauche, envisagent de revenir à une vie plus simple et que la voie religieuse les intéressent,
Il semblerait que j'ai la solution pour vous...

En effet certains groupes islamistes recrutent et vous posent à cet effet quelques questions sur votre connaissance du Coran ou du maniement des armes afin de meiux vous connaître et d'évaluer votre motivation, avant un entretien avec la DRH.
Il semblerait en tout cas que certains de ces étonnants questionnaires aient été trouvés en Afghanistan.

Plusieurs questions subsistent néanmoins.
L'embauche est elle sous forme d'un Contrat Nouvelle Embauche, d'un CDD, d'un CDI ?
Y a t il certains avantages comme les tickets resto ?
Y a t il une mutuelle intéressante, car les risques de blessures semblent importants ?
Al Quaîda cotise t il au 1 % patronal ?

mercredi, janvier 18, 2006

Les Marines à la plage

En cet été 1991 il fait très chaud.
Saddam HUSSEIN et ses amis de la Garde Républicaine veulent aller en vacances dans le Golf Persique, au bord de la mer, pour prendre un petit repos bien mérité après toutes ces années passées à bosser sur le dossier Kurde ou à veiller étroitement au bonheur du peuple Irakien, qui fait rien que des bétises et demander des choses impossibles comme la liberté de parole.
Malheureusement tout est déjà réservé.
Alors Saddam se dit qu'il passera par le Koweit pour aller se tremper et faire des parties de beach volley endiablées sur la plage avec ses potes. Bon c'est vrai que quand Saddam et ses amis en uniforme se déplacent ça fait un peu de monde et qu'en plus ils prennent leurs grosses bagnoles blindées qui font beaucoup de bruit et de poussière. Les Koweitiens sont donc pas ravis ravis de voir débarquer tout ce monde et leurs grosses godasses.
Alors y a bagarre là aussi et bon Saddam y casse un peu tout et ça fait du bruit ce qui dérange les Etats Unis, les voisins d'à côté, dans leur sommeil.
Les Américains, qui aiment beaucoup les Koweitiens leurs frères de sang (de sol ??), se mêlent un peu de la bagarre et se disent que eux aussi y voudraient prendre, au passage quelques jours de vacances.
C'est dans ce contexte là que se déroule le film Jarhead de Sam Mendès, auteur de American Beauty par exemple. Les Marines arrivent en Irak, après le traditionnel entrainement, où on court dans la boue, où on subit les (gentilles) brimades de l'instructeur (merci au passage Full (Fioul ??) Metal Jacket).
Et là il ne se passe rien, c'est le Désert des Tartares, l'ennui pointe son nez.
Et pour le film c'est un peu pareil il ne se passe pas grand chose, Mendès ne dénonce rien, ni de la bétise règnant dans les rangs militaires (remarquez elle est flagrante), ni de l'absurdité de la situation ce qui aurait pu transformer le film alors dans un côté Mash, ni des raisons officieuses de cette intervention malgré un long passage se déroulant sur fond de puits en feu. Il y a même une absence totale de prise de position ce qui est assez surprenant c'est vrai, même dommage, pour ce type de sujet.
La morale de cette histoire c'est que quand on a été militaire une fois, on le reste pour la vie, marqué, mais de cela aussi le côté réinsertion il ne sera pas question. On sent juste que cette production de militaires obéissants continuera et que ceux qui sont déjà partis repartiraient certainement sans hésitation pour la plupart.
Sinon Saddam est repartit dépité du Koweit, un peu précipitamment, se jurant qu'il organiserait mieux ses vacances la prochaine fois.

lundi, janvier 16, 2006

Si t'es pas sage tu vas descendre à la cave avec les monstres !!!!

Autant les dernières années furent les années du retour des zombies, à mon grand plaisir et de celui de mes amis, cf pour cela "28 jours plus tard", "l'armée des morts", "shawn of the dead".
Autant la fin 2005 et le début 2006 amorcent peut être un retour du film de sous sol, série brillamment entamée en 1991 par Wes Craven.

Il est question ici de "The Descent" et de "The Cave" (vous remarquerez c'est le même mal qui frappe les titres de film que celui qui sévit chez le groupe de revival wock and roll, the Strokes, the Rakes et cie.)
Dans les 2 films il s'agit de descendre en groupe dans une grande grotte jamais explorée et de, bêtement, se trouver coincés avec des monstres pas gentils gentils qui en veulent à votre goûter. Evidement les gens qui sont descendus, au choix un groupe de fille ou une équipe de mâles avec 2 gonzesses comme faire-valoir, ne l'entendent pas de cette oreille et veulent garder leurs chocos BN pour les manger à 4 heures.
Alors évidement y a bagarre.....
Pour The Descent c'est de manière surprenante plutôt gore comme baston (quelles sauvages ces filles, en fait elles cachent bien leur jeu à passer leur vie à faire le ménage ou à se pavaner dans les transports en commun en mini jupe, quand elles se battent c'est vite la boucherie) soit c'est mal filmé pour The Cave et on voit pas grand chose, sauf qu'il y en a toujours un pour se sacrifier pour que les autres puissent aller tranquillement manger leurs tartines de nutella.
Au total on à l'impression de voir 2 films calqués, avec leur lot de personnages typés, une intrigue mince comme un emballage de tartelettes Diego, mais avec quand même une meilleure impression pour The Descent avec quelques scènes de varape ou de claustrophobie réussies.
Seule la fin différe un peu, soit c'est l'option on va tous crever pas question de laisser traîner une miette à ses salauds de monstres-que-l'on-distingue-mal, soit on s'en sort en partie et on laisse la porte libre pour une suite éventuelle qui sent dèjà des pieds.

dimanche, janvier 15, 2006

Encyclopédie du Métal Vol 2

Afin de ne pas laisser mes fidèles lecteurs trop sur leur fin voilà la suite et la fin de l'encyclopédie du métal. Vous n'aurez maintenant plus aucune excuse pour la ramener sur ce sujet tout aussi important que les pigeons, la bonne manière de faire la vaisselle ou encore de distinguer les enfants indigos.

GRIND METAL : (Agoraphobic Nosebleed)
Le protagoniste arrive avec le femme du dragon, la ***** et la tue devant ce dernier, il propose un rail de coke au dragon, qui l’accepte volontier pour oublier et meurt d’une overdose. Le protagoniste libère la princesse, lui vomit dessus, la ***** et la brûle.

DOOM METAL: (Tristitia)
Le protagoniste arrive, voit la taille du dragon et se dit qu'il ne pourra jamais le battre, puis sombre dans la dépression et se suicide. Le dragon le mange avec la princesse en guise de dessert. C'est la fin de cette triste histoire.

PROGRESSIVE METAL: (Dream Theater)
Le protagoniste arrive sa guitare et joue un solo de 26 minutes. Le dragon se suicide pour échapper à l'ennui. Le protagoniste arrive à la chambre de la princesse, joue un autre solo usant de toutes les techniques et de toutes les gammes qu'il a apprises en dernière année au conservatoire. La princesse s'échappe à la recherche du protagoniste "HEAVY METAL".

GLAM METAL: (Cinderella)
Le protagoniste arrive, le dragon se moque de son look et le laisse entrer. Il vole le maquillage de la princesse et essaie de repeindre le château avec un très joli ton de rose.

NU METAL: (Papa Roach)
Le protagoniste arrive en Honda Civic et tente de combattre le dragon mais périt brûlé lorsque ses fringues d'abruti prennent feu.




Merci à Thix...

vendredi, janvier 13, 2006

Balavoine contre les Martiens


Cette semaine Flippy (et la Star Ac il y a quelques semaines) nous rappellait que Daniel (si tu nous regardes...) disparaîssait il y a maintenant 20 ans.

Dans un des commentaires qui fleurissent à la suite de ses (merveilleux et enrichissants) posts, une certaine Sandra Lou fournissait un lien, comment dire ..... surprenant, aboutissant sur un site ésotérico-new age avançant que Balavoine avait été assassiné, rien que ça, car le bonhomme devait trop dénoncer, trop mettre en péril les intérêts de certains (vous les politiciens ....!!!). Mais bref on en dira pas plus.
On apprend donc que Balavoine parle à un gars (tous les 2 sont dans l'au delà) qui lui même parle à son père de temps en temps, quand y a rien à la télé certainement, que Daniel est "au sixième plan et guide spirituel" et "que la plupart de ses chansons dévoilent la puissance de l'inspiration divine dont il a sans doute bénéficié"
Cela corrobore donc certains dires

Les jolies couleurs de nos amis mystiques m'ont incité à aller voir un peu plus en avant ce merveilleux havre de paix cosmique qu'est ce site.
Pour vous donner envie vous aussi fidèle(s) lecteur(s) d'aller vous abreuver à cette source magique (vous pourrez d'ailleurs y faire fondre un aspégic au passage ça pourra vous servir, vu la teneur de certains propos) voici quelques extraits authentiques.

Alors on apprend (en vrac) que l'Everest n'est pas le plus haut sommet du monde, non non. Les Pléaiariens, des mecs cools from outter space, on enseigné à Billy MEIER que c'était le mont Chimborazo qui était le plus haut et qu'il le dépassait de plus de ........ 2000 mètres. Tout ça parce que la terre n'est pas tout a fait ronde, mais renflée.
On apprend aussi que les Juifs et les Martiens se font la guerre depuis super longtemps. Tout ça parce que les Lémuriens, d'autres mecs cools je pense avec des boots en crocos, ont survécu au naufrage de leur pays, la ........Lémurie (évidement) et qu'ils ont commencé à migrer vers l'Atlantide. Là ils ont été attirés par les vortex (c'est humain) car ils étaient exactement en harmonie avec le degré particulier d'évolution auquel correspondait leur fréquence vibratoire . Ils en utilisèrent 8 (9 et 10 sont des chiffres maléfiques chez les Lémuriens).
Après les Juifs sont arrivés venant du futur avec la permission de le Fédération Galactique (ben sinon sans ordres, ni autorisation c'est le bordel) et là ils se sont installés dans l'un des 2 vortex restés vacants sans faire d'histoire.
Mais les Martiens, plus méchants eux, et surtout sans autorisation de la Fédé Intergalactique sont venus sur terre avec un Merkaba physique. Alors comment dire un Merkaba c'est un vaisseau spatial haut de 15 km qui voyage dans l'espace temps. Ils sont arrivés ici dans le..... bingo ! 10ème vortex, la boucle est bouclée.
Et là depuis c'est la bagarre les Martiens veulent le contrôle de la Terre, mais comme les Juifs sont amis avec les Lémuriens (c'est bien connu) ben ils ont résisté et ils résistent encore ensemble, car le combat n'est pas terminé apparement.

Réjouissez vous d'autres photos toutes aussi convaincantes vous attendent là bas (pour celle ci s'agit il une photo d'un appareil photo qui doit être censé prendre la soucoupe en photo ou alors d'un radar pour OVNI ???)



jeudi, janvier 12, 2006

Les Schtroumf font l'apéro



Merci à FEZ

mercredi, janvier 11, 2006

Je veux travailler et devenir un être humain

Cette phrase pathétique est rapportée par Karen MONTET-TOUTAIN, la prof qui s'est faite poignarder il y a quelques semaines dans un LEP ; elle a été écrite par un de ses élèves quand elle leur a demandé de coucher sur papier ce qu'ils attendaient du lycée.
Le reste de l'article évoque les difficultés de s'imposer dans une classe face à une bonne vingtaine de mecs dont les hormones bouillonnent,qui ne comprennent pas son rôle, font l'apologie du vol, qui font des allusions graveuleuses ( voulant au choix se marier avec elle ou la violer, voir lui mettre une balle dans la tête) et qui au final va "juste" lui coûter 7 coups de couteaux.
Bref tout sauf de l'enseignement, de l'apprentissage, juste peut être de la garderie pour pré adultes débiles, mal dans leurs peau, prêt à n'importe quoi pour exister.
Quant à sa hiérarchie, rien ni personne ne semble être venu la soutenir, comme si ce genre de comportement était déjà le norme, une fatalité avec laquelle il faut bien vivre.

Puis quelles lignes plus loin on trouve les voeux de Dominique de VILLEPIN à la presse.
Voici quelques extraits :
"Que chacun d'entre vous, avec l'encre, avec l'image, avec le son, avec les derniers moyens de la technologie, ait à coeur, à chaque étape de sa journée, de mettre quelques gouttes d'humour et de tendresse, car, croyez-moi, cela rend la vie plus belle" (Comme dirait David et Jonathan ???)
ou encore :
"2005 a été une année importante avec des succès, des difficultés et des crises" (Pour le moins oui...)
pour finir sur :
"La France restera la France" (Une belle phrase gaullienne qui ne veut rien dire mixée avec un peu d'angélisme à la Casimir)

La vie est elle plus belle avec de l'humour dans ton lycée-garderie Karen ???



"Quelle chance d'habiter la France,
Dommage que tant de gens fassent preuve d'incompétence"
NTM (et c'est pas mon groupe préféré loin de là.....)

mardi, janvier 10, 2006

Encyclopédie du métal (Volume 1)

Je vous sens un peu perdus, fidèles lecteurs, face au monde merveilleux, mais complexe, du métal et de tous ses avatars.
Afin de vous éclairer voici quelques pistes, quelques clés pour briller en société et ne plus vous sentir démunis dans une discussion où l'on parle de Black métal ou de Trash, de Métallica ou du dernier Khold (discussions fort importantes d'ailleurs, à ne pas négliger pour avoir une vie sociale réussie et être reconnu par la gente féminine...)

Voila la situation: une magnifique princesse emprisonnée dans un château gardé par un dragon. Voici la fin de l'histoire avec différents types de métalleux/chevaliers.

POWER METAL: (Savatage) Le protagoniste arrive au dos d'une licorne blanche, échappe au dragon, sauve la princesse, ils s'enfuient et lui fait l'amour dans une forêt enchantée.

THRASH METAL: (Slayer) Le protagoniste arrive, combat le dragon, sauve la princesse et la *****.

HEAVY METAL: (Iron Maiden) Le protagoniste arrive sur une Harley, tue le dragon, bois quelques bières et ***** la princesse.

FOLK METAL: (Stille Volk) Le protagoniste arrive avec quelques amis jouant de l'accordéon, du violon, de la flûte et plein d'autres instruments étranges et le dragon fini par tomber de sommeil (à cause de toutes ces danses). Finalement, ils s'en vont... sans la princesse.

VIKING METAL: (Finntroll) Le protagoniste arrive en bateau, tue le dragon avec une hache surpuissante, arrache sa peau et mange sa chair, viole la princesse a mort, s'empare de ses affaires et met le feu au château avant de partir avant de repartir en direction du Valhalla.

DEATH METAL: (Cannibal Corpse) Le protagoniste arrive, tue le dragon et éparpille ses boyaux devant le château, ***** la princesse et la tue. Puis, il ***** le cadavre a nouveau, l'éventre et mange ses boyaux. Enfin, il ***** la carcasse pour la troisième fois, brûle le corps et le ***** une dernière fois.

J'espère que les choses sont un peu plus claires maintenant, le reste achèvera de vous éclairer totalement.

lundi, janvier 09, 2006

Hail to the million dollar (à la)page

Si vous avez la chance (hum hum..) d'habiter un grand centre urbain comme moi, vous avez donc le privilège de vous voir proposer nombre de journaux gratuits le matin à l'entrée de votre métro ou tram favori.
Cela donne alors la vision irréelle de gens qui ne se font plus la gueule dans les transports en commun, mais qui cachent leur mauvaise humeur ou leur réveil difficile derriere un journal, une forêt de papier au titre évocateur "Lyon plus" "Métro" ou le mal nommé "20 minutes" 'qui serait plutôt "5 minutes" en l'occurence et je suis large...........

Malgré tout parfois on apprend des choses (si si) en lisant ce type que les gens s’empressent de balancer par terre aux alentours des stations de transport en commun.
Aujourd'hui dans Métro il est fait état de Million Dollar Page
Ayant beaucoup de personnalité je m'y suis rué un fois mon bureau atteint.
Une fois sur la page d’accueil on reste perplexe.
Est ce un vrai site ou est ce un hommage à la pochette du dernier Radiohead ou est ce une oeuvre d’art auquelle on ne comprendrait pas grand chose ?
Un peu tout ça mon capitaine en fait.
Au début il n'y avait rien là, Alex Tew (un fan des Simpsons ?) eu la géniale idée de vendre un dollar le pixel de sa page à des entreprises pour qu'elles puissent y mettre là leurs annonces. Et ça semble avoir bien marché puisque en 6 mois le gars s’est mis presque 1 million de dollars dans la poche.
L'ensemble fait donc un immense agrégat de liens hypertextes, un patchwork électronique diabolique mais un peu bordélique quand même.

Au final on dirait une tableau moderne plein de couleurs et de mots étranges à peine lisibles qui semble faire le lien, entre 2 mondes l’art contemporain et le commerce basique.

vendredi, janvier 06, 2006

On revoit les débuts et on connaît la fin

On savait déjà avec Requiem for a Dream que Jared LETO était un drogué de première. Avec Lord of War il confirme tout le bien que l'on pensait de lui dans ce rôle et pour faire bonne mesure, fini mitraillé dans un pays d'Afrique de l'ouest lors d'une prise de conscience aigüe mais ratée.
Son frère, Nicolas CAGE, est lui le centre du film. Il est un trafiquant d'armes international sans scrupules qui vend à qui mieux mieux toutes sortes d'engins de mort au meilleur prix et avec des conditions de paiement à 90 jours.
Jusqu'au bout du film il maintiendra sa position de départ et ne renoncera en rien à son petit commerce sous prétexte que toutes les façons si c'est pas lui ça serait un autre et que donc pourquoi se priver de telles rentrées d'argent (oui parce que vendeur d'armes ça semble certes risqué mais quand même très très lucratif et ça permet d'avoir un bel appart' sur Central Park).
Tout ce lucratisme lui sert d'ailleurs à en jeter plein les mirettes à Bridget Moynahan (sorte de Inès SASTRE plus jolie) qui est, du moins au début, un mannequin de folie que tout le monde s'arrache. Elle, béta, elle fini par succomber aux charmes financiers de Nicolas le-vendeur-de-pistolets car on le sait bien toutes les femmes n'aiment que l'argent et le luxe.
A la fin elle se casse avec son gamin car Nicolas le vendeur pousse le bouchon un peu trop loin et préfère les armes à sa femme (du point de vue psychanalitique ça doit bien s'expliquer ça).
Au milieu de ce petit monde on trouve Ethan HAWKE en flic d'Interpol qui, caché sous l'identité d'un chanteur de groupe de rock qui aurait bien voulu vivre à Manchester en 1979, cherche à coincer Nicolas. Mais il n'y arrive pas parce que ses supérieurs lui demandent de se calmer que quand même aux USA on vend aussi des armes et que ça la foutrait mal.
Il reste de Lord of War un générique de folie qui nous montre le parcours d'une balle de AK 47 de sa fabrication jusqu'au moment où elle pénétre dans le front d'un petit n'enfant africain qui passait par là et le portraits d'hommes de l'ombre mis en évidence sous le soleil de l'Afrique où il fait très chaud et où tout le monde semble en vouloir à tout le monde pour des raisons obscures.
C'est parfois raté mais le film permet de parler de choses peut abordées au cinéma (en attendant le documentaire sur l'Opus Dei de Ron HOWARD) tout en ne nous infligeant aucun angélisme ni rédemption du héros , Nicolas le vendeur, plutôt rare ces jours çi dans le cinéma américain.

mercredi, janvier 04, 2006

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A défaut de mots percutants, une jolie lumière fera l'affaire.
Elle servira à éclairer 2006 et à montrer la voie de la sagesse.