vendredi, janvier 06, 2006

On revoit les débuts et on connaît la fin

On savait déjà avec Requiem for a Dream que Jared LETO était un drogué de première. Avec Lord of War il confirme tout le bien que l'on pensait de lui dans ce rôle et pour faire bonne mesure, fini mitraillé dans un pays d'Afrique de l'ouest lors d'une prise de conscience aigüe mais ratée.
Son frère, Nicolas CAGE, est lui le centre du film. Il est un trafiquant d'armes international sans scrupules qui vend à qui mieux mieux toutes sortes d'engins de mort au meilleur prix et avec des conditions de paiement à 90 jours.
Jusqu'au bout du film il maintiendra sa position de départ et ne renoncera en rien à son petit commerce sous prétexte que toutes les façons si c'est pas lui ça serait un autre et que donc pourquoi se priver de telles rentrées d'argent (oui parce que vendeur d'armes ça semble certes risqué mais quand même très très lucratif et ça permet d'avoir un bel appart' sur Central Park).
Tout ce lucratisme lui sert d'ailleurs à en jeter plein les mirettes à Bridget Moynahan (sorte de Inès SASTRE plus jolie) qui est, du moins au début, un mannequin de folie que tout le monde s'arrache. Elle, béta, elle fini par succomber aux charmes financiers de Nicolas le-vendeur-de-pistolets car on le sait bien toutes les femmes n'aiment que l'argent et le luxe.
A la fin elle se casse avec son gamin car Nicolas le vendeur pousse le bouchon un peu trop loin et préfère les armes à sa femme (du point de vue psychanalitique ça doit bien s'expliquer ça).
Au milieu de ce petit monde on trouve Ethan HAWKE en flic d'Interpol qui, caché sous l'identité d'un chanteur de groupe de rock qui aurait bien voulu vivre à Manchester en 1979, cherche à coincer Nicolas. Mais il n'y arrive pas parce que ses supérieurs lui demandent de se calmer que quand même aux USA on vend aussi des armes et que ça la foutrait mal.
Il reste de Lord of War un générique de folie qui nous montre le parcours d'une balle de AK 47 de sa fabrication jusqu'au moment où elle pénétre dans le front d'un petit n'enfant africain qui passait par là et le portraits d'hommes de l'ombre mis en évidence sous le soleil de l'Afrique où il fait très chaud et où tout le monde semble en vouloir à tout le monde pour des raisons obscures.
C'est parfois raté mais le film permet de parler de choses peut abordées au cinéma (en attendant le documentaire sur l'Opus Dei de Ron HOWARD) tout en ne nous infligeant aucun angélisme ni rédemption du héros , Nicolas le vendeur, plutôt rare ces jours çi dans le cinéma américain.

2 Comments :

Anonymous Anonyme said...

Oh, un blog bien.
j'adhère (et j'agrégateure) ;)
Merci!
(ton post me donne assez envie de voir le film, mais Jared Leto y est peut-être pour quelque chose aussi.)

2:06 AM  
Anonymous Anonyme said...

Waou, joli critique.

J'aime bien ton blog, même si après lecture, j'ai plein de petits points jaunes et bleus et oranges devant les yeux pendant 5 minutes :D

Allez, zou, comme l'archanide, dans l'agrégateur !

10:50 AM  
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