mercredi, janvier 18, 2006

Les Marines à la plage

En cet été 1991 il fait très chaud.
Saddam HUSSEIN et ses amis de la Garde Républicaine veulent aller en vacances dans le Golf Persique, au bord de la mer, pour prendre un petit repos bien mérité après toutes ces années passées à bosser sur le dossier Kurde ou à veiller étroitement au bonheur du peuple Irakien, qui fait rien que des bétises et demander des choses impossibles comme la liberté de parole.
Malheureusement tout est déjà réservé.
Alors Saddam se dit qu'il passera par le Koweit pour aller se tremper et faire des parties de beach volley endiablées sur la plage avec ses potes. Bon c'est vrai que quand Saddam et ses amis en uniforme se déplacent ça fait un peu de monde et qu'en plus ils prennent leurs grosses bagnoles blindées qui font beaucoup de bruit et de poussière. Les Koweitiens sont donc pas ravis ravis de voir débarquer tout ce monde et leurs grosses godasses.
Alors y a bagarre là aussi et bon Saddam y casse un peu tout et ça fait du bruit ce qui dérange les Etats Unis, les voisins d'à côté, dans leur sommeil.
Les Américains, qui aiment beaucoup les Koweitiens leurs frères de sang (de sol ??), se mêlent un peu de la bagarre et se disent que eux aussi y voudraient prendre, au passage quelques jours de vacances.
C'est dans ce contexte là que se déroule le film Jarhead de Sam Mendès, auteur de American Beauty par exemple. Les Marines arrivent en Irak, après le traditionnel entrainement, où on court dans la boue, où on subit les (gentilles) brimades de l'instructeur (merci au passage Full (Fioul ??) Metal Jacket).
Et là il ne se passe rien, c'est le Désert des Tartares, l'ennui pointe son nez.
Et pour le film c'est un peu pareil il ne se passe pas grand chose, Mendès ne dénonce rien, ni de la bétise règnant dans les rangs militaires (remarquez elle est flagrante), ni de l'absurdité de la situation ce qui aurait pu transformer le film alors dans un côté Mash, ni des raisons officieuses de cette intervention malgré un long passage se déroulant sur fond de puits en feu. Il y a même une absence totale de prise de position ce qui est assez surprenant c'est vrai, même dommage, pour ce type de sujet.
La morale de cette histoire c'est que quand on a été militaire une fois, on le reste pour la vie, marqué, mais de cela aussi le côté réinsertion il ne sera pas question. On sent juste que cette production de militaires obéissants continuera et que ceux qui sont déjà partis repartiraient certainement sans hésitation pour la plupart.
Sinon Saddam est repartit dépité du Koweit, un peu précipitamment, se jurant qu'il organiserait mieux ses vacances la prochaine fois.

4 Comments :

Anonymous Anonyme said...

j'ai preferé lord of war, en meme temps j'ai pas vu jarhead!!

cool ton blog dragibus (zouzou)

9:36 AM  
Anonymous Anonyme said...

d'une part merci pour les commentaires sympas de çi del à
pour le reste non je ne claque pas tout au ciné surtout au prix de 9,10 euros la place merci UGC !!!!!!
quant à American Beauty j'ai peur qu'il passe mal le temps la séquence du sac plastique qui vole est de moins en moins digeste....

11:17 AM  
Anonymous Anonyme said...

J'ai jamais compris ce qu'on pouvait trouver à American Beauty.
En même temps je l'ai vu en VF, ça n'aide pas.

9:30 PM  
Blogger dragibus said...

Je dirais l'Araignée que c'est un film type "les nuits fauves" arrivé à un moment particulier, plein de tics du moment qui au cours du temps finissent par agacer..

4:14 PM  
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