Ma liberté de penser (et de chanter n'importe quoi)

Des amis, du type de ceux qui ont des Alfa aveugles à radio-cassettes, traînent sur le net et trouvent des trucs incroyables, mélange improbable de Kyo (pour la qualité musicale unaninement acclamée), de Lorie (pour le contenu politique brulant) et de Florent Pagny (pour le poujadisme purulent).

J'ai nommé David Limon, maître es-dénonce, haut parleur social de la jeunesse UMP.

On savait que l'on payait trop d'impôts depuis trop longtemps, que la France était sur le déclin, que l'on va gagner la coupe du monde de foot et que Paris va organiser les Jo de 2012 mais là c'est encore plus clair, plus évident.


Vivement 2007.


Pour encore mieux appréhender le brulôt qu'est ce titre " Mon pays France ", certainement écrit par un émule de Didier Barbelivien croisé avec un fan des Skyblogs pour la syntaxe parfois approximative, je vous mets les paroles pleines de bon sens, de vérité, et de claivoyance.

Moi je dis qu'on a beaucoup de chance de vivre dans un pays,
Où l'homme n'est pas une bête qu'on maltraite ou qu'on oublie,
Le gros problème est du que les droits de l'homme,
Ne sont pas respectés dans l'égalité des sommes,
Certains abusent des dons financiers publiques,
Sans même avoir cotisé un seul fonds d'ASSEDIC,
Aucun se rend compte que tout devient critique,
Des sortes de vacances aussi belles que maléfiques

Trop de taxes, trop de dons, oh oh,
Trop d’impôt, trop de complot, oh si,
Je voudrais que les gens reprennent vie,
Que chacun ait tout ce qu’ils veulent aussi,
Je rêve que mon pays France reprenne vie,
Que le mouvement populaire nous redonne l’avenir...

On nous donne pas trop le choix de faire un job rêvé,
Mais plutôt de s'en rendre compte au premier taf' donné,
Le travail au black monte,
Il faut pas s'étonner,
que les gens craquent,
s'endettent et puis sentent étranglés,
Mais trop de charges noient tous les patrons d'usines,
En fin de compte c'est nous qui sommes les victimes,
Derrière notre patrimoine aussi beau que sublime,
Se cachent trop d'actes illégalissimes

Refrain

Sans critiquer notre politique,
Bon sang ça craint,
Trop de gens se plaignent de tous nos politiciens,
qui se tuent la vie tous les jours comme des chiens,
A se préoccuper du bien être de tous les citoyens,
La politique appartient à celui qui veut la paix,
Et non pas à celui qui cherche à tout briser,
Qui mieux placé que Sarkozy nous montre la réalité ?,
Nous ne sommes que des idées dites par le peuple français

Refrain


Qui a dit qu'une chanson ne pouvait pas changer le monde ou le destin d'un pays ??
Des gauchistes certainement....

La Vendetta était enfermée de l'intérieur.

Roland n’a déjà pas de chance il est SDF.
En plus il vit en Corse qui est sous le joug d’un régime à base de dictateur sur grand écran et de police politique suspicieuse.
La contestation est étouffée, le vote et la liberté de paroles sont interdits (sauf pour les possesseurs d’une photo Panini de Claude Papi).

Roland trouve alors un uniforme de flic et décide de se transformer en un mystérieux justicier pour sauver son pays et se venger des années d’oppression ou la Corse n’a pas pu écouler ses stocks de vin dégueulasse au reste du monde.
Il sera alors V pour Viticulteur

Pour marquer les esprits il lui faut frapper un grand coup .
Il s’enferme alors dans une banque, prend des otages et leur fait subir les pires outrages : écouter I Muvrini à fond, faire goûter des fromages de chèvre, effectuer des blind test pour reconnaître les crus corses.
En cas d’échec Patrick Fiori chante un de ses albums en entier a capella et super fort.

Une fois les troupes motivées après ce traitement inhumain, tout le monde est alors invité à creuser un tunnel jusque sous les vignobles bordelais et de bourgogne pour arracher les pieds un par.
L’idée est finalement abandonnée, car toute la terre retirée ne rentre plus dans la banque.

Roland décide alors de sortir dans le maquis et de faire comme tout le monde : une conférence de presse en pleine nature en menaçant de faire sauter des maisons si l’on n’entend pas sa requête : le classement en AOC de tous les picrates corses, sans exception.

Seulement Roland est con , il n’a pas de masque donc on le reconnaît rapidement et il arrêté et emprisonné à vie sur décision du dictateur qui ne rigole pas avec le pinard et préfère le Chardonnay ou le Puligny Montrachet.

Mais Roland est tenace, un jour il s’évadera et les vins corses triompheront du bon goût.

Cover me

Le printemps arrive.
Avec lui la gaiété, les oiseaux qui chantent, le retour de la Nouvelle Star, les barbecues plein de rosé qui pointent leur nez.
Bref le vie recommence.

Mais pour certains c'est pas vraiment ça.
La preuve juste après avec Jack Frost, groupe de doom, style musical où la joie de vivre n'est pas au programme, mais où plutôt la déprime et la lenteur sont de mise, sur fond de hurlement de possédé.
Bref ça rigole tant et plus, mais plutôt la nuit et en octobre quand il pleut.

Ces messieurs se sont donc attachés à reprendre ici une fort belle chanson insouciante des années 60, qui pour moi est complètement la définition de cette époque, pour en faire .... autre chose.



Vous avez certainement reconnu non ??

«Toutes les pénétrations de l'humain par l'animal sont autorisées. Par contre, l'homme ne peut pénétrer l'animal que s'il y a une compatibilité de sexes au niveau de la taille. Concrètement, c'est interdit sur une poule, et permis sur une vache.»

En lisant ça on se dit que certains on la santé, pi après faut se concentrer pour imaginer les situations que cette phrase implique, suivant la taille des animaux etc etc...(soit la microzoophilie avec des crevettes ou la macrozoophilie avec des baleines ou des éléphants mais là je m'égare un peu non ???)

Après ça on regarde son chat différement ainsi que le poulailler de mamie.

Tout ça est extrait d'un article
de Libé sur les aventures d'un créateur aveugle de site pornos (si si je vous assure).

Bonne journée quand même

ps : j'ai longuement hésité à mettre une photo, j'ai bien fait hein ??

Urbi étourdi

Joyeuse Paques 2006 pour que la paix revienne partout, dans les pays où les gens y s'aiment pas trop, dans l'internet plein de pirates mechants qui font rien qu'à couler des multinationales, dans la gauche pour qu'elle trouve un pretendant(e)qui ressemble moins à un caramel mou, dans le coeur des méchants poneys, petits gris et autres Britney Spears à tentacules évidement baveuses qui veulent s'emparer de la terre en tissant leur toile dans l'ombre d'une arrière cour d'un PMU pour qu'ils renonçent enfin à leurs projets, dans le coeur de Charles Pasqua qui est innocent par définition de toutes les façons, dans le coeur des Toutouyouytous et de leurs amis 118 pour qu'ils arretent de nous casser les pieds tous les jours, tout le temps, dans le coeur de Berlusconi pour qu'il partage une cacahuete avec son ami Georges lors d'un apéro trop arrosé au bar des Sports (qui fait aussi PMU d'ailleurs) de la porte de Clichy, dans le coeur de Jordy pour que son come back soit une réussite totale et fasse éclater au grand jour son vrai talent, enfin dans le coeur de l'équipe de France et de l'Olympique Lyonnais pour que l'on soit champion du monde de foot, de la France, fier d'être lyonnais, de nos andouillettes et de nos gueules de bois relatives à toutes ces victoires trop magnifiques
Amen

For my rare english readers :

Merry Barrel 2006 so that the peace returns everywhere, in the
countries or people do not like there too much, in the Internet full
with pirates mechants which makes run multinationals, in the left so
that it finds a pretendant(e)qui resembles one soft caramel less, in
the heart of the malicious ponies, small gray and other Britney Spears
with slobbery tentacles cavity which want to seize the ground by
weaving their fabric in the shade of a back court of a PMU so that
they renonçent finally with their projects, in the heart of Charles
Pasqua who is innocent by definition in all the ways, in the heart
of Toutouyouytous and of their to break the feet tous.les.jours, all
the time, in the heart of Berlusconi so that it divides a peanut with
his friend George at the time of an aperitif too sprinkled with the
bar of the Sports (which makes besides also PMU) door of Clichy, in
the heart of Jordy so that its come back is a total success and makes
burst at the great day its true talent, finally in the heart of the
team of France and the Olympic Lyonese so that one is champion of the
world of foot, of France, proud to be Lyons, of our andouillettes
and our hangovers relative to all these
Amen (to Yahoo automatic translation)

L'ami Ricoré

"Il ne prend plus des nouvelles que de lui-même ou des sujets qui le concernent directement. Il n'a plus de temps à perdre à lire un roman ou un journal. Son actualité est celle de sa messagerie et des missives que lui laissent ses meilleurs amis, des hommes ou des femmes qu'en réalité il ne connaît pas et qu'il ne reconnaîtrait pas dans la rue. Comme l'alcoolique surveillant le niveau de sa bouteille qu'il boit seul, le blogomane exclusif est victime d'une fausse actualité, traversée de fausses présences qui l'enferment dans une vraie solitude "

J’ai trouvé cette édifiante définition du docteur Lejoyeux, prof de psycho à l’hôpital Bichat, sur le blog de Pierre Assouline
que je parcoure parfois.

Effectivement on s’est tous demandés, nous autres bloggeurs (catégorie étrange et hétéroclite, nouvelle armée invisible de l’âge d’or de la société communicante), mais qui sont ces gens qui viennent en masse (ou beaucoup moins) parcourir nos post et lacher leurs comm lol ?
On les imagine, comme çi ou comme ça, chose qu’ils ne sont certainement pas dans la vraie vie hors de l’internet.
Mais c’est quand même très étrange de penser que des gens pensent à vous (enfin à l’image que l’on projette dans notre blog) tous les jours, sans vous connaître et en ayant de vous une vision fausse certainement.

On se demande aussi pourquoi on s’attarde sur certains blogs et pas sur d’autres ? Le style, la présentation, les sujets (oui c’est vrai que le tricot ça ne me branche guère je l’avoue), Obiwan Kenobi ??

Mais aussi pourquoi certains blogs sont ils remplis de commentaires même si l’auteur « reconnu » laisse en pature une phrase quelconque ou parfois juste un mot, comme s’il fallait absolument être vu comme fréquentant ce blog, quitte à dire n’importe quoi, pour après créer du trafic chez soi, reproduisant en cela certains schémas de soirées branchées ou milieux mondains.

Enfin pourquoi devient on effectivement fébrile pour parcourir les blogs que l’on aime bien ou le sien propre « putain toujours pas réponse à mon (génial) dernier post », en y passant un temps incroyable, au boulot ou ailleurs, mais surtout au boulot.

Certainement la même addiction qui me pousse à écouter France Info souvent, savoir, être au courant, ne pas pouvoir imaginer passer à côté d’un post, d’une info donc, pour une utilité quand même toute relative, mais traduisant une envie de ne pas être mis de coté, d’être inclus dans un grand tout illusoire, fait de pleins de petites cellules isolées.

ps : oui je sais aucun rapport entre le titre et le reste, je suis aussi d'accord

C'est l'insomnie, sommeil cassé

Pour toujours pas dormir à une heure du matin, il vous faut les éléments suivants :

- avoir vu un film italien un peu long (2H30), mais au demeurant pas mal du tout (Romanzo Criminale) et donc avoir mis les pieds dans son lit à 23h45,

- avoir sous la main un voisin d'un jeune âge (appellé communément "djeune" par ses congénères plus âgés, jaloux et plus trés "djeunes") qui invite souvent ses potes, "les djeunes", pour discuter de conneries en parlant fort et en buvant de l'alcool, parfois à fortes doses, en milieu de semaine (mais le "djeune" ne fout pas grand chose, parfois il va même en fac) et tardivement.

- avoir la porte du sus nommé voisin qui fait bien du bruit (les deux la personne et la chose) et que l'on fait claquer opportunément à chaque départ ses alcooliques d'amis, située pile poil à la hauteur de son lit.

- avoir un radio réveil à chiffres rouges qui peu à peu semblent s'inscrirent sous les paupières, chaque fois que vous vous retournez en maugréant et en pensant à l'état dans lequel vous aller être quand cette satané mécanique va sonner à 6h30.

- avoir enfin l'idée saugrenue de se lever pour écrire tout ça sur votre blog, car quand même c'est vachement important et pi ça fait un sujet tout trouvé.

Cover me

Inaugurons ici même en grande pompe une nouvelle rubrique où il sera question d'expérimentation génétique, de croisements improbables, d'incrédulité, de surprises, de bétise lunaire et de musique.

Tintintin !!!!

"Cover Me"

- Cymbales

- Petit club

- Audience (faible) et blasée

- Silence géné

J'ai trouvé au fil du temps, comme tant d'autres, des reprises par çi, par là sur le net.
Souvent pas terrible (cf les flopées de reprises punk de Nena ou de Tom Waits qui à la fin se ressemblent toutes)
Je vais essayer de vous proposer certaines que je trouve intéressantes car souvent éloignées de l'original, qui ne sont pas un bête copier-coller du morceau de base.

Pour continuer dans la droite lignée du post précédent donc et pour oublier ce genre de truc (certains doivent se retourner dans leurs cendres), commençons par Caétano Veloso qui reprend "Come as you are".



Enjoy

I swear I don't have a gun......

Séance de rattrapage

Il est des gens qui voient peu à peu leur vie leur échapper et qui pour, dans un dernier sursaut brouillon, essayer d’en reprendre les rènes font un coup d’éclat, vont jusqu’à la violence, souvent en vain et dans l’indifférence générale

Sam BICKE travaille dans un magasin de mobilier de bureau au beau milieu des années 70’s.
Sa femme l’a quitté avec leurs 3 enfants.
Elle a refait sa vie, mais lui est resté bloqué sur cet épisode et ne peut se faire à cette situation, aller au delà et recommencer sa vie.

Il a peu d’amis et n’aime pas son travail de vendeur minable qui ne conclut pas ses ventes, malgré l’écoute en boucle de cassettes de motivation personnelle que lui a donné son odieux boss.
Il se sent écrasé, étranger à sa vie, au monde.

Alors peu a peu il va perdre ces modestes repères, trouver refuge dans la coquille vide qu’est son appartement et prendre Léonard BERNSTEIN comme témoin de sa lente dérive, lui qu’il considère pur comme sa musique, en lui parler longuement dans des entretiens sur cassette.
La télé parle beaucoup à cette époque de Richard NIXON (nous sommes dans l’affaire du Watergate).
Il va peu à peu le prendre comme le symbole, le responsable de sa vie terne et se sentir proche des Noirs ou des Indiens et de leurs actions violentes de l’époque (Wounded Knee ou la révolte des Blacks Panthers) qui sont l’incarnation éternelle des relégués de l’Amérique que personne ne voit et ne veut.
Puis il va passer à l’action.

C’est de cela dont parle « The assassination of Richard NIXON », formidable petit film US avec Sean PENN et Naomie WATTS de 2004 que personne n’a dû voir.
On pense évidemment à Travis BICKLE (proximité lexicale troublante) de « Taxi Driver » et à ces petites gens à l’arrière plan de l’Amérique triomphante, qui soit s’effacent jusqu’à la fin de leur vie ou tentent le tout pour le tout, dans le bruit et la fureur.
C’est aussi l’occasion ici de parler des USA et de l’envers de son décor, de la violence qui « est faite » aux classes les plus modestes jour après jour, comme dans un écho prémonitoire d’autres évènements 27 ans plus tard, mais qui eux on marqué durablement l’Histoire.