It's the end of the world (and I feel cold)

Il n'y a rien ni personne dans les rues ici, comme au mois de juillet y a plein de places de parking et ça c'est vraiment génial pour tous les SDF qui peuvent enfin garer leurs bagnoles et y mourir de froid dedans tranquillement.
On a l'impression que tout le monde est partit Dieu sait oû, mais en tout cas pas à Lyon.
En fait les gens sont tous soit en vacances à la-montagne-ça-vous-gagne, soit dans les magasins pour rapporter les cadeaux que papa No Hell ou tante Clarisse leur ont apportés et qui ne marchent pas ou que finalement-c'était-pas-celui-là-que-je-voulais soit, enfin, chez eux pour mettre en vente sur ebay les objets précedemment cités.
Bref c'est angoissant au possible, on a l'impression que l'on va se faire attaquer par un loup au détour d'un trottoir, car bien sûr il fait un froid...de canard et que personne ne sera là pour vous secourir avant le dégel.
De plus ce qui frappe c'est le silence assourdissant dans les rues, comme quand on met le nez le soir de Noël, on sent que quelquechose se prépare mais on se sait pas quoi.
Bref c'est une drôle d'atmosphère comme dans un de ces épisodes de la quatrième dimension ou un gars sort de la bibliothèque et qu'entre temps la fin du monde est passée par là. Il est seul et ses lunettes sont cassées.
Là en plus il fait froid.

Entendu tout à l'heure une petite fille qui parle à sa soeur et qui lui dit "réfléchis avec ta tête", une phrase que Paolo Di CANIO, capitaine de la Lazzio de Rome aurait du appliquer avant de dire "je suis fasciste et pas raciste" après avoir à plusieurs reprises salué les supporters de son club en faisant le salut nazi....