Avant c'était (pas forcément) mieux

Des R12 et des 204 passent derrière Stéphane COLLARO une journée de décembre 1975. La FRANCE paraît grise, GISCARD chuinte , bref ça rigole....
L'équipe du Petit Rapporteur essaie de donner un coup de pieds dans tout ça, à coup de déguisement de flics en pères Noël ou de bataille de boudins blancs. Bref c'est bonne enfant, mais certainement très osé à cette époque du début du chômage de masse et du début de la lente agonie des ROLLING STONES.
10 ans plus tard COLLARO, mais ce coup là sans la tutelle de Jacques MARTIN (tiens qu'est il devenu lui ? Tellement malade qu'on peut plus nous le montrer ou trop affligé que son fils présente le Loto ou fasse de la pub pour des briques de soupe alors qu'il est soi disant "restaurateur") fait le guignol avec des sketches pas marrants , très blagues à Toto sur la 5 (Thank you la 5 !!!) genre le père et le fils jouent sur la plage, le fils tient une corde il la donne à son pére et s'enfuit, arrive un militaire qui demande au gars de cesser de jouer avec la corde car ça fait 5 minutes que le porte-avions ne peut partir du quai.........................
Enfin on revoit BOUVARD et son petit théatre et sa troupe de gens qui ont vachement rèussis : CHEVALLIER LASPALES, Isabelle BOTTON, Mimi MATHY bref que des stars, faire là aussi des trucs pas marrants, très scolaires.
Tout ça c'était sur Paris Première vendredi soir, entrecoupé de spasmes aimablement générés par ma Free Box.

Autant dire que je n'étais pas à la fête, très déçu par la tournure de la soirée, me disant que mes souvenirs sentaient un peu le moisi et que si je retournais là bas grâce à une faille spatio-temporelle je ferais certainement fortement la gueule.
L'humour est quelquechose qui passe quand même mal les âges, sauf quelques exceptions notables (d'ailleurs celles que l'ont voient dans tous les best of) les autres nous sont poliment épargnées et c'est pas plus mal, ça jette moins de discrédit sur nos années passées évidement glorieuses à nos yeux , mais en réalité beaucoup moins clinquantes, plus beigasse comme les images de PARIS en 1975.